À seulement 3 ans, Lukas vit un traumatisme profond : la police entre chez lui.
Pour un enfant, ce genre de scène est bouleversant. Ce jour-là, Lukas et ses trois frères sont emmenés à l’hôpital. C’est là qu’on leur explique : ce n’est pas une punition, mais une protection. Leur mère est jugée inapte à les élever, déchue de ses droits parentaux. Leur maison était devenue un lieu de souffrance : alcool, violences, insécurité.
Après leur placement, Lukas et ses frères passent six années à la Cité de l’enfance. À ses 10 ans, ils retournent vivre chez leur mère.
Pendant quelques mois, tout semble aller mieux. Mais très vite, la situation se dégrade : elle replonge dans l’alcool, et son beau-père devient de plus en plus violent.
Un souvenir lui reste en tête : son beau-père l’envoie faire la manche pour s’acheter de l’alcool.
Lukas ne va plus à l’école. La violence redevient quotidienne. Le foyer est à nouveau invivable.
Avec son frère, Lukas décide d’en parler. À 11 ans, il est accueilli à la Casa, un centre où, pour la première fois, il se sent écouté.
Là, entouré d’adultes bienveillants, Lukas commence peu à peu à se reconstruire. Aujourd’hui, il a 17 ans. Il raconte son histoire, et il avance.
Depuis six mois, Lukas vit seul, en autonomie.
Cette expérience renforce son estime de soi. Il apprend à se faire confiance et à avancer à son rythme.
Mais Lukas n’est pas seul. Grâce à son parrain et à la famille de celui-ci, qui l’a accueilli avec bienveillance, il a trouvé ce qu’il n’avait jamais eu : une famille de cœur.
Un foyer, un cadre rassurant, des repères stables.
Cette famille d’accueil représente pour lui bien plus qu’un soutien : une vraie seconde chance.
Et surtout, il a des projets. Lukas envisage de reprendre une formation, il parle avec enthousiasme de son avenir. Grâce au soutien qu’il a reçu, il ne subit plus sa vie : il la construit.
Grâce à ces associations soutenues par CAP48, Lukas va bien aujourd’hui. Il avance, il a des projets, et il imagine enfin un avenir plus serein. Son histoire montre concrètement que les dons changent des vies. La sienne en est un exemple.
L’histoire de Lukas montre concrètement à quoi servent les dons récoltés chaque année.
Grâce à des associations soutenues par CAP48, ou les structures d’accueil, des jeunes en difficulté retrouvent un cadre, une écoute, et la possibilité de se reconstruire. Chaque don compte. Chaque geste peut changer une vie.