Ce vendredi 8 mars, nous célébrons mondialement la Journée internationale des droits des femmes. Cette journée met en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes
Cette journée met en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.
L’occasion pour CAP48 de revenir sur une campagne de sensibilisation qui a particulièrement fait parler d’elle, il y a 10 ans. Vous vous souvenez peut-être de « Regardez-moi dans les yeux… J’ai dit les yeux ».
Cette affiche, parodie d’une publicité d’une célèbre marque de sous-vêtements, a rapidement fait le tour du monde. Des milliers de blogueurs et d’articles ont parlé de la campagne de CAP48 et de Tanja Kiewitz. Elle a même été propulsée à la seconde place des personnalités belges le 31 décembre 2010!
Tanja, aujourd’hui âgée de 46 ans, est née sans avant-bras. Dix ans après sa notoriété aussi soudaine qu’internationale, elle s’exprime pour CAP48 sur l’impact qu’a eu cette campagne sur elle-même.
Face à notre caméra, Tanja explique que l’affiche l’a aidée à assumer son handicap ainsi qu’à réaliser qu’il y avait beaucoup de personnes dans la même situation qu’elle :
« Ce qui m’a fortement touché c’est que « après cette pub il y a énormément de femme … qui ont posé comme Eva Herzigova et qui se sont prises en photo en disant : « regardez-moi dans les yeux » et qui m’ont envoyé la photo et l’ont partagées. Là, je me suis dit : waw. »
Pour elle, faire partie de l’aventure de CAP48, c’est également rencontrer des personnes en situation de handicap. C’est réaliser qu’on n’est pas seul dans cette situation. Et ça, c’est précieux.
Elle encourage les personnes en situation de handicap à sortir de chez elles : la rencontre avec d’autres personnes dans la même situation est un soutien fort dans la vie. Il est grandissant et important de pouvoir partager aussi bien des conseils que des expériences de vie.Rencontrer Tanja, c’est un peu comme prendre une leçon de vie. Le positivisme qu’elle dégage est aussi impressionnant que respectable. Pour elle, une chose est sûre : il faut premièrement apprendre à se connaître, pour ensuite s’accepter et se faire accepter des autres.