Pas de gêne, pas de complexes, pas de malaise: balance ta gêne!

vendredi 6 septembre 2019

Pas de gêne, pas de complexes, pas de malaise: balance ta gêne!

Depuis 60 ans, CAP48 a une mission de sensibilisation à la question fondamentale de l’acceptation de la différence dans notre société. L’opération a invité à changer le regard que nous portons sur le handicap en rappelant que derrière chaque handicap se trouve un individu à part entière : une personne qui fait face à des difficultés (1990), qui a des talents artistiques (2004), qui a des compétences professionnelles (2006), qui n’a pas besoin de pitié (2007-2008), qui peut être belle et sexy (2010), qui peut avoir de l’humour (2012-2013), qui a un entourage précieux (2014), qui a le droit d’aller dans l’école de son choix (2015), et qui a souvent rencontré le handicap au cours de sa vie (2016), sans pour autant être réduit à son handicap (2017-2018).En Belgique, le handicap est la deuxième cause de discrimination, après les critères raciaux. Il représente en 2018 près d’un quart des signalements reçus par Unia (Centre interfédéral pour l’égalité des chances), et les plaintes pour ce motif ont augmenté de 17% par rapport à 2017.

« Les États, comme la Belgique, qui ont ratifié la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées se sont engagés à construire progressivement une société inclusive où celles-ci ne sont pas séparées des autres et jouissent des mêmes droits. Les personnes handicapées sont confrontées quotidiennement à des situations de discrimination : au travail, à l’école, dans les loisirs, dans la vie de tous les jours. La discrimination est le fait de traiter différemment, défavorablement une personne sur base d’un critère protégé par la loi comme le handicap. Ce n’est pas toujours intentionnel. Très souvent, c’est la peur et la méconnaissance qui provoquent le comportement discriminatoire envers les personnes handicapées. Les préjugés sont tenaces!


C’est pourquoi l’inclusion dès le plus jeune âge est une condition indispensable à la lutte contre les discriminations. Quand on se côtoie à la crèche, à l’école, au travail, dans la rue ou lors d’activités, on apprend à se connaître, on vit des expériences ensemble sans préjugés. On ne pourra « balancer sa gêne » qu’en se côtoyant beaucoup plus. »

Véronique Ghesquière,
Responsable du Service Handicap/Convention ONU à Unia

S’il est bien un cercle au sein duquel les préjugés tombent, c’est celui de la famille. Les relations humaines qui s’y jouent sont simples et spontanées. En famille : pas de gêne, pas de complexes pas de malaise. Quand on est proche – parent, sœur, frère, ami ou amie – d’une personne handicapée, la différence se fait oublier et n’embarrasse plus. On peut même en rire. D’ailleurs, le rire partagé n’est-il pas un signe tangible d’inclusion?

Pour faire tomber les craintes, les tabous, les inquiétudes qui génèrent tant de discriminations dans notre société, CAP48 prend les relations qui se nouent au sein des familles comme exemples de respect mutuel, de spontanéité et de bien vivre ensemble en les mettant en scène à travers le cinéma!

Souvenez-vous de ces films cultes qui ont contribué à changer le regard de la société sur le handicap : le touchant Huitième jour, l’inoubliable Forest Gump, ou encore la cultissime réplique « Pas de bras pas de chocolat » d’Intouchables.

Pour la campagne de cette année, des personnes en situation de handicap et leurs proches ont rejoué ces scènes marquantes de films qui ont permis d’interroger le rapport de notre société au handicap. Tous se sont pris au jeu avec talent, complicité et émotion.

Jusqu’au 26 septembre 2019, retrouvez Ilias et Zainab, Carlo et Lazara, Simon et Jean-Philippe en TV, en radio et sur les réseaux sociaux !




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