Grâce aux dons et au soutien de plusieurs entreprises pharmaceutiques, CAP48 s’investit depuis plusieurs années sur le terrain de la recherche médicale concernant la polyarthrite rhumatoïde de l’enfant et du jeune adulte. Le projet, mené avec l’UCLouvain, l’ULiège et l’ULB, montre aujourd’hui des résultats encourageants qui confirment la nécessité du projet. L’ensemble des partenaires étaient réunis ce jeudi 6 juin pour faire le point sur les avancées du projet !
L’objectif de l’étude lancée par CAP48 est de permettre un diagnostic précoce, mieux comprendre et traiter la maladie, et améliorer le confort de vie des patients.
La polyarthrite représente une cause majeure de handicap progressif en Belgique : cette maladie auto-immune provoque l’inflammation d’articulations qui se déforment, deviennent douloureuses et limitent l’amplitude des mouvements. Dans certains cas, l’atteinte peut toucher des organes, jusqu’à mettre en jeu le pronostic vital.
L’examen des données cliniques collectées chez les premiers patients montre que grâce au suivi précoce, 49% des patients sont en rémission après 6 mois. L’instauration d’un traitement approprié de manière précoce et l’obtention de cette rémission rapide sont essentielles pour prédire et conserver la rémission à long terme : 90% des patients en rémission après 6 mois le restent ou présentent une activité faible de la maladie à 36 mois. Ce pourcentage ne s’élève qu’à 66% pour les patients chez qui la rémission précoce n’a pas été obtenue.
Dans les couloirs de Saint-Luc, nous avons rencontré Aurore et son médecin avant un rendez-vous médical. Elle nous parle de sa maladie, de son combat, et des espoirs pour l’avenir.
Le combat avance mais est loin d’être terminé. Des cas de rémission précoce donnent de l’espoir, alors que les patients vivant des échecs thérapeutiques nous rappellent l’importance de poursuivre la recherche.
Le projet interuniversitaire de CAP48 s’étend jusqu’en 2023, avec l’objectif d’obtenir des taux de rémission précoce et à long terme toujours plus élevés, et de garantir une qualité de vie meilleure pour les patients.